13 décembre 2016

Panay et ses cascades


La cascade d'Igpasungaw, à Sebaste

Ce fut toute une aventure car la cascade choisie n'était pas dans les endroits touristiques habituels et il fut bien compliqué de trouver comment y accéder. Après de longues discussion à la mairie de Sébaste, nous avons enfin pu avoir l'autorisation d'y aller, à condition d'emmener un guide avec nous. Finalement, deux jeunes hommes nous ont accompagné. Sait-on jamais, on aurait pu se perdre, ou se faire attaquer.... le trajet se déroule sans encombre ; il n'y a qu'à suivre le chemin, et nous restons interloqués par toutes ces précautions qui nous ont été proposées gratuitement ! Nous profitons de la forêt, de la rivière très jolie et d'un petit moment bien sympathique dans l'eau fraiche de la rivière.










Le chemin du retour est tout aussi agréable. Nous croisons des villageois en pleine récolte de riz, avec des machines qui semblent venir d'un autre temps... Cela ne les empêche pas de rire, de se réunir autour pour apprécier le travail qui les nourrit et de nous accueillir simplement et avec un sourire aussi chaud que le soleil !

Au début de la balade, la rivière et ses nombreux rochers nous guident vers la cascade

Des nasses sèchent au soleil


La machine à trier les grains de riz


Le pays est très catholique et les petites églises fleurissent un peu partout
Une rizière avant la récolte

Après cette halte rafraichissante, nous prenons un repas mérité et poursuivons notre route dans les bus locaux, direction Tibiao et la cascade Bugtomg bato.

La cascade de Bugtong Bato, Tibiao

A Tibiao, nous trouvons à dormir dans les chambres proposées par l'Université locale. C'est un peu rudimentaire et il n'y a que deux petits lits, mais nous sommes accueillis hyper gentiment et c'est assez rigolo de se retrouver dans un campus, où l'on voit les étudiants répétés des spectacles, étudiés et pratiquer du sport. 
Malgré l'étroitesse des lits, tout le monde dort du sommeil du juste !

Au village qui précède la cascade, l'histoire de répète et il nous est de nouveau impossible de partir seuls la visiter. Cette fois, la raison est claire : les villageois se sont organisés et ont créé des métiers de guide qui font vivre le village. Nous nous plions sans hésitation à cette obligation et apprécions la compagnie de la guide qui nous accompagne. Là encore, les paysages sont magnifiques. Nous traversons la forêt entrecoupée de rizières et découvrons de petits hameaux, totalement isolés, mais équipés en panier de basket qui est le sport local que nous croisons bien plus souvent que le football.



Un enfant chasse les oiseau pour protéger les grains de riz mis à sécher

Le panier de basket


Cosses de cacao

Une fois arrivés, la succession de cascades nous émerveille toujours autant.














Au retour, nous récupérons nos bagages dans le petit restaurant qui nous les a gardés. Malheureusement, il est fermé pour cause d'inventaire. Nous nous contentons donc d'un verre de soda et d'un moment d'échange avec la famille qui gère le commerce. Le patron vient tout de même nous saluer avant que nous ne reprenions la route. 
Avant de prendre le bus, Louison décharge son énergie en jouant au Basket. Bien que l'île soit toute petite il nous faudra de longues heures pour la traverser et atteindre la ville d'Iloilo où nous devons prendre le bateau pour Guimaras. Ici, la moyenne de déplacement ne dépassera pas les 30 km/heure. Bonne école pour apprendre la patience !



Avec la maman de la famille
Séance de coiffage de la petite dernière de la famille

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