La cascade de Tao et Hienghène
La côte Est continue de nous surprendre par sa beauté tout d'abord, une végétation luxuriante et des côtes montagneuses, très différentes des reliefs plats de la côte ouest. Mais aussi par son côté tribal, inimaginable à Nouméa. Depuis la pointe Nord jusqu'ici, nous passons de tribus en tribus, toutes signalées par des panneaux. Les kanaks rencontrés lors de nos pauses cascades et plages nous expliquent tous l'importance de leurs coutumes, la richesse de leur environnement naturelle, la force de leur vie communautaire. Le référendum sur l'indépendance prévu en 2018 fait beaucoup parler... Mais malgré leur forte volonté de devenir indépendants, peu semblent prêts à aller s'inscrire sur les listes électorales et à utiliser leur droit démocratique. Certaines tribus sont isolées, au cœur des forêts montagneuses, et très loin de nos procédures administratives... On sent bien le poids de la colonisation française. Nous sommes heureux de constater que la France a réussi à maintenir cet équilibre tribal contrairement à ce que nous avons vu en Australie, et même en Nouvelle-Zélande... mais nous ne pouvons nous empêcher d'être tristes face aux souhaits de liberté et de proximité avec la nature de ce peuple Kanak, souhaits qui nous semblent bien difficiles à réaliser dans le monde actuel...
Cette longue introduction était nécessaire car nous avons été frappé par toutes ces rencontres et par la force tribale de cette côte Est... Ce qui ne nous a pas empêché d'en apprécier les paysages !!
La baie de Hienghène et sa fameuse poule |
A côté des signalisations de tribu, un panneau fête l'anniversaire de la mort d'Eloi Machoro et Marcel Nannoro, deux indépendantistes, tués le 12 janvier 1985, lors d'un affrontement avec le GIGN dans des circonstances qui restent à éclaircir...
Enfin, la cascade de Tao se montre et se révèle aussi agréable que celle de Colnett... Là encore, nous y passerons un long moment agréable, en compagnie d'une famille de français vivant à Nouméa.
Avant de quitter la baie de Hienghène, nous faisons une pause pique-nique pour admirer le panorama... à couper le souffle !
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