22 octobre 2017

Vers Chavín de Huántar

Nous découvrons la cordillère blanche avec un site archéologique de culture Chavín. Cette civilisation a précédé la civilisation des Moche ou Mochica. En 900 avant J.C., les Chavíns et leur iconographie anthropomorphe et zoomorphe avaient une influence sur tout le Pérou, en particulier sur les cultures Ica et Paracas.

Sur la route, un petit groupe d'homme est en train de préparer une vache pour la boucherie... la rivière qui coule permet de laver chaque pièce à l'eau fraiche... Malgré tout, nous ne sommes pas sûrs que cette pratique respecte bien les normes d'hygiène de France... N'ayant pas pu goûter, nous ne saurons jamais si la viande était de qualité. Dommage !!





Heureusement, la route est belle et nous oublions vite cet épisode sanguinaire...
 
 
En haut du col qui mène au village, un christ domine le paysage à la sortie d'un tunnel, histoire de bien nous rappeler que désormais, la religion locale est monothéiste !!
 

Le village est isolé, comme laissé à l'abandon. Ce site est pourtant qualifié de site archéologique majeur et il doit être très visité en haute saison.


Nous découvrons une vaste place, entourée de plusieurs bâtiments, dont deux temples. Des terrasses agricoles et des systèmes d'irrigation témoignent d'une civilisation développée. Les prêtres et prêtresses qui dirigeaient ses temples maitrisaient parfaitement la météorologie et leur science était utilisée pour parfaire les techniques agricoles.
 


Le plus mystérieux est à l'intérieur des temples : de longues galeries forment des dédales dans lesquels se cacher est (une fois de plus !!) un jeu d'enfants, et de grands...  Il fait tout de même un peu sombre, l'atmosphère est tendu ; tout ça est un peu effrayant !!
 

 Au cœur du temple ancien, nous découvrons une longue statue sculptée, avec une tête de félin et un corps humain. Il s'agit du Lanzón, ou lance, divinité chavín. Haut de 4,50 mètres, il rappelle la forme des bâtons à fouir utilisés lors des semence. Dieu de la fertilité, il était le garant des bonnes récoltes.


Sur le mur extérieur du nouveau temple, étaient accrochées 40 têtes-ténons. Elles représentaient la transformation des chamans qui, sous l'effet d'hallucinogènes, prenaient vie dans les corps d'animaux divins comme les jaguars, les serpents ou les aigles.




Enfin, la stèle Raimondi, en granit ciselé de deux mètres de hauteur, représente le Dieu aux bâtons, ou Dieu aux spectres. Chaque face représente le même dessin, mais tête bèche. Ce Dieu était associé à la fertilité et à la terre.
 

Dans le petit musée, une autre pierre ciselée...



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