Premiers pas sur Rapa Nui
Nous commettons ici une petite entorse à notre narration chronologique du voyage car les articles sur la Nouvelle Zélande ne sont pas terminées et nous n'avons encore rien dit de notre séjour à Moorea... Mais nous avons vraiment hâte de partager avec vous la force magique de l'île de Pâques et nous préférons le faire tant que nos souvenirs restent frais !!
L’île se trouve à 3 680 kilomètres des côtes chiliennes et à 4 050 kilomètres de Tahiti. Nous pensions que c'était la terre habitée la plus isolée du monde, mais elle est battue (de peu) par l'île de Tristan da Cunha, dans l'Atlantique (merci Wikipédia !!).
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Au musée fraichement refait, nous découvrons que les peuples polynésiens sont venus initialement des îles Salomon ainsi que des îles Tonga et Samoa. Ils ont commencé leurs longues migrations dès 500 avant JC, en pirogues, vers l'est, en direction des îles Cook, de Tahiti et des îles australes. 700 ans après, ils repartent vers les îles Sandwich (Hawaï), puis, vers 400 après JC, arrivent sur Rapa Nui, connue en France sous le nom de l'île de Pâques.
Bien que chilienne aujourd'hui, l'île est fortement marquée par cette culture polynésienne, à travers les Moais et les anciennes coutumes religieuses bien-sûr, mais aussi les types de population et un art de vivre paisible et proche de la nature. Le nombre d'habitants atteindrait les 8000 personnes aujourd'hui alors qu'ils n'étaient que 5000 en 2011. Les Rapanuis, marqués par les mauvais traitements qu'ils ont subi, le vivent comme une colonisation du Chili...
On retrouve aujourd'hui encore cette influence polynésienne dans les sculptures même si la religion dominante est désormais le catholicisme (mais le cimetière reste un témoignage des influences polynésiennes). Quant aux personnes que nous rencontrons, elles mettent presque toutes en avant leur origine polynésienne et rejettent leur rattachement au Chili. Une bonne chose quand même : le gouvernement chilien a fini par accepter les doléances des Rapanuis et tout l'argent versé au Parc de l'île par les touristes revient aux habitants pour gérer leurs écoles, leur musée, leur art, etc.
On retrouve aujourd'hui encore cette influence polynésienne dans les sculptures même si la religion dominante est désormais le catholicisme (mais le cimetière reste un témoignage des influences polynésiennes). Quant aux personnes que nous rencontrons, elles mettent presque toutes en avant leur origine polynésienne et rejettent leur rattachement au Chili. Une bonne chose quand même : le gouvernement chilien a fini par accepter les doléances des Rapanuis et tout l'argent versé au Parc de l'île par les touristes revient aux habitants pour gérer leurs écoles, leur musée, leur art, etc.
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