31 juillet 2017

La côte de Punta del Este à Punta del Diablo


Au départ de Montevideo, la côte n'a pas beaucoup de charme : une urbanisation intensive qui, hors période touristique, est pire que tout car il n'y a ni place pour la nature, ni aucun hébergement ouvert... 
Seuls clins d'oeil intéressants, la sculpture de Mario Irarrazabal à Punta del Este, Los Dedos (ou La Mano, c'est selon...), qui représenterait la main d'un nageur en train de se noyer, et le pont ondulé de Leonel Viera, une forme de vague, amusante à franchir en voiture, même à vitesse modérée !!



Plus loin, la côte se laisse enfin gagner par les plages sauvages, les herbes folles et autres roches affleurantes. 
Nous avons beaucoup aimé le calme et le caractère authentique de Punta del diablo, petit village de pêcheur un peu isolé, et dont le rythme hors saison nous convenait tout à fait ! 
De là, nous sommes revenus en arrière pour marcher quelques heures dans les dunes et rejoindre un village, encore un peu plus isolé, Viejo Lobo. Son phare et ses petites maisons colorées nous ont tout de suite séduits !! Il y vit une communauté hippie à la recherche de sensations vraies, loin de la société de consommation (mais ayant bien compris la manne financière à retirer du tourisme...). Cette petite mise au vert avant de partir pour le Brésil nous aura fait le plus grand bien !

















30 juillet 2017

Montevideo, une capitale paisible


Nous ne resterons que trois jours à Montevideo, juste le temps de nous balader et de découvrir un centre-ville doté d'une architecture coloniale espagnole et portugaise, rappel de la genèse historique agitée de l'Uruguay. Les rues sont très tranquilles et il doit être difficile de s'y sentir en insécurité ! 

Montevideo est située sur les rives du Rio de la Plata, face à la très grande et très animée Buenos Aires. Mais la comparaison s'arrête là. Autant Buenos Aires vibrait d'une agitation permanente, autant Montevideo s'est révélée particulièrement calme. Sans doute, prend-elle vie sous le soleil de l'été, quand ses nombreuses plages peuvent accueillir touristes et uruguayens en mal de farnientes. Là, en mai, les touristes et les animations se font rares. 

Le port de Montevideo
Endroit phare du centre-ville, la plazza Independencia. Elle abrite la tombe du célèbre général José Artigas qui avait mené la lutte vers l'indépendance à partir de 1811, avant d'être exilé en 1820. L'Uruguay se libère définitivement du Brésil et de l'Argentine en juillet 1830, via un traité ratifié par le Royaume Uni.







Vers le port et le marché couvert, nous traversons quelques rues piétonnes, parfois décrépites, des magasins et très, très peu de restaurants. L'usage est davantage de s'inviter à la maison pour partager un barbecue. La gastronomie n'est pas un art majeur en Uruguay... 


Devant le musée du carnaval, Louison affine son art de la maitrise des bâtons du diable.




Nous mangeons dans le marché couvert devant lequel un groupe de musique redonne vie à la rue.








  
Avant de quitter la ville, Eric retrouve ses racines de brocanteur dans un immense marché de tout et de rien... On y trouve même des livres d'occasion !!

Lacets de chaussures, en vrac

Lunettes à volonté

Les incontournables téléphones portables
Mur de livres d'occasion

6 juillet 2017

Premiers pas en Uruguay : Mercedes et Colonia del Sacramento



Nous n'allions pas oublier de raconter notre traversée de l'Uruguay, passage obligé pour aller de Buenos Aires au Brésil... Ce pays semble tout petit à côté des géants argentins et brésilien, mais il aurait été dommage de négliger ce territoire qui possède une histoire riche et des habitants fiers d'avoir su conquérir leur indépendance. 

Successivement rattaché au Brésil via les portugais, à l'Argentine via les espagnols, l'Uruguay obtient son indépendance en 1830, soutenu notamment par les britanniques soucieux de préserver leurs intérêts économiques en Amérique du Sud, via cet ancrage territorial  qui permet d'éviter Buenos Aires ou les ports brésiliens...

Pour situer le pays... sur les bords du fleuve, à Mercedes

Colonia del Sacramento, située sur les bords du Rio del Plata (qui marque la frontière avec l'Argentine), est particulièrement marquée par cette histoire coloniale. 
Bien que fondée par les portugais au XVIIè siècle, elle a été cédée aux espagnols, avant de redevenir portugaise, puis uruguayenne... Les anciens quartiers coloniaux sont aujourd'hui classés par l'Unesco et s'y balader à travers les rues pavés fut un réel plaisir.