La côte de Punta del Este à Punta del Diablo
Au départ de Montevideo, la côte n'a pas beaucoup de charme : une urbanisation intensive qui, hors période touristique, est pire que tout car il n'y a ni place pour la nature, ni aucun hébergement ouvert...
Seuls clins d'oeil intéressants, la sculpture de Mario Irarrazabal à Punta del Este, Los Dedos (ou La Mano, c'est selon...), qui représenterait la main d'un nageur en train de se noyer, et le pont ondulé de Leonel Viera, une forme de vague, amusante à franchir en voiture, même à vitesse modérée !!
Plus loin, la côte se laisse enfin gagner par les plages sauvages, les herbes folles et autres roches affleurantes.
Nous avons beaucoup aimé le calme et le caractère authentique de Punta del diablo, petit village de pêcheur un peu isolé, et dont le rythme hors saison nous convenait tout à fait !
De là, nous sommes revenus en arrière pour marcher quelques heures dans les dunes et rejoindre un village, encore un peu plus isolé, Viejo Lobo. Son phare et ses petites maisons colorées nous ont tout de suite séduits !! Il y vit une communauté hippie à la recherche de sensations vraies, loin de la société de consommation (mais ayant bien compris la manne financière à retirer du tourisme...). Cette petite mise au vert avant de partir pour le Brésil nous aura fait le plus grand bien !